Non dobbiamo accettare idee o concetti senza impiegare la nostra capacità di distinguere ma non dobbiamo, neanchè, rifiutare tutto per paura, sarcasmo o pigrizia. E' lo spirito di questo blog! Buona lettura! No tenemos que aceptar ideas o conceptos sin impiegar nuestra capacidad a distinguir pero no tenemos, tampoco, que refutar todo por miedo, sarcasmo o pereza. Es el espiritu de este pequeno blog! Buena lectura! Nous ne devons pas accepter idées ou concepts sans utiliser notre capacité de reflexion mais nous ne devons pas non plus tout rejeter par peur, sarcasme ou paresse. C'est l'esprit de ce petit blog! Bonne lecture!

jeudi 25 décembre 2008

Le jugement sur les autres

«Ne jugez pas si vous ne voulez pas être jugés!»
- Jésus - (Matthieu VII, 1)


«L’on vous jugera du jugement dont vous jugez.»
- Jésus - (Matthieu VII, 2)


«De la mesure dont vous mesurez vous serez mesurés.»
- Jésus - (Matthieu VII, 2)


«Pourquoi vois-Tu le copeau qui est dans l'œil de Ton frère,et n'aperçois-Tu pas la poutre qui est dans Ton œil?»
- Jésus - (Matthieu VII, 3)


«Ne jugez point, et vous ne serez point jugés;ne condamnez point, et vous ne serez point condamnés;absolvez, et vous serez absous.»
- Jésus – (Luc, VI, 37)


«Un coup de langue est pire qu’un coup de lance.»
- Esope -


«Tout ce que tu dis parle de toi,surtout quand tu parles d’un autre!»
- Paul Valéry –



Comment voir correctement le copeau qui se trouve dans l'œil de l'autre lorsque, déjà, l'on ne voit pas la poutre que l'on a dans son propre œil?


Le jugement sur autrui, souvent associé - mais pas toujours - au bavardage stérile, est l’un des passe-temps favoris des êtres humains. Mais qu’en ressort-il? Pour les «jugeurs» et pour les «jugés», leurs prochains? Du bon? Du mauvais?

L’être humain a-t-il le droit (moral) de juger son prochain? Cela peut-il lui porter profit? Cela peut-il lui nuire? (au «juge{ur}»!) Et quels effets cela peut-il y avoir sur le prochain ainsi {souvent mal} jugé?


Et si l’être humain a le droit, voire même le devoir, de juger, alors qui ou quoi peut-il juger? Et en quelles circonstances?

Un Juge, pour se montrer digne de sa fonction, devrait toujours être un Porte-Parole de la Justice Divine sur Terre. Mais qu’en est-il des jugeurs?

L’observation des jugeurs et de leurs jugements montre qu’avec des paroles toutes faites et des expressions «bateau» un être humain veut, souvent, de sa propre autorité – c’est-à-dire en plaçant son petit ego au centre de tout -, lui-même s’ériger en juge et juger quelque chose ou même quelqu’un pour quoi ou pour qui il n'a, pourtant, en réalité, de façon frappante pour l'observateur impartial et objectif, aucune réelle notion lui permettant de parvenir à une profonde compréhension de la chose considérée et des êtres concernés.

En outre, ainsi que le dit justement le proverbe «Qui n’entend qu’une cloche n’entend qu’un son!» et il est pourtant fréquent de voir que le jugeur, dans la précipitation de son intellect, veut déjà rendre son jugement définitif après n’avoir entendu qu’une seule des parties.

Ce n’est pas pour rien que, comme le mot «partiel», le mot «partial» dérive du mot partie. Celui qui, pour rendre son jugement, n’écoute que l’une des parties en présence, de par son jugement nécessairement partiel se montre forcément partial.

«L’on ne peut être juge et partie!» dit fort justement la maxime, mais celui qui n’écoute qu’une seule partie prend partie, devient lui-même l’une des parties et ne peut donc plus juger sainement.

C’est ainsi, qu’il s’agisse ou non de jugements officiels, il est très fréquent que l’on observe un juge{ur} prononcer un jugement – voire une condamnation – vis-à-vis de quelqu'un, alors qu'en réalité le jugeur est bien plus lourdement chargé – même en regard de ce dont il est question dans le jugement - que le jugé ne l'est.

Quant à celui qui est à même d'observer ce qui se passe, en réalité, dans l’Au-delà, lorsque le jugeur émet ses avis péremptoires (= «c’est comme je le dis et pas autrement!»), il est obligé de rire dans ses moustaches, car plus d'un jugeur, par son discours radical, prononce, en fait, à son insu, son propre jugement, livre à tout le monde, sans qu’il en soit conscient, sa propre vie intérieure, et blâme – souvent publiquement! - uniquement son propre état d'âme! C’est profond le sens de la parole de Paul Valéry: «Tout ce que tu dis parle de toi; surtout quand tu parles d'un autre!» Il y aurait vraiment là de quoi {sou}rire si, en réalité, ce n’était pas si triste!



Source et suite: http://ecoledevie.fr/13.html

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